Économiser l’énergie, gérer les espaces verts de manière plus écologique, mais aussi inculquer les bons comportements :
La ville durable se construit au quotidien, en additionnant un ensemble de bonnes pratiques. Tour d’horizon d'actions mises en place par la mairie pour défendre un cadre de vie équilibré et s’engager dans une transition écologique désormais nécessaire.
Prendre la route du véhicule électrique
Des économies d’énergie très significatives, aucun rejet de gaz nocifs dans l’atmosphère : chacun connaît les avantages des nouvelles générations de véhicules électriques. Depuis l'année dernière, la flotte électrique de la Ville a été portée à trois véhicules : deux Kangoo et une Zoé. Un premier pas dans l’équipement progressif des services, avec un principe simple : passer à l’électrique lors du remplacement des véhicules en fin de vie, en choisissant des modèles éprouvés offrant une autonomie compatible avec leur niveau d’usage.
Ces trois voitures équipent la mairie principale, les services techniques et la Maison de la Petite Enfance. Ce dernier lieu a profité de ses travaux en 2019 pour intégrer la première borne de recharge de la commune. Deux nouvelles bornes ont pris place cet été au centre technique municipal et à proximité de la Salle des Fêtes.
Quid des bornes de recharge accessibles à tous ?
« C’est un sujet plus complexe qu’il n’y paraît car l’installation de bornes de recharge rapide est un investissement, nécessitant par ailleurs des travaux d'adaptation du réseau électrique, plus ou moins importants en fonction des bâtiments », précise-t-on aux services techniques.
« C’est un projet, un investissement d’intérêt général qu’il faudra engager dans les années à venir si l’on souhaite encourager les particuliers comme les professionnels à s’équiper de ce type de véhicules », confirme le Maire, Frédéric Bourdin.
D'autres bonnes pratiques pour préserver le cadre de vie
Moderniser les installations de chauffage
Le chauffage des bâtiments publics (écoles, bâtiments administratifs, équipements sportifs, etc.) représente une charge de fonctionnement importante. Autant dire que le renouvellement régulier des installations peut être générateur d’importantes économies utiles aussi bien au budget qu’à l’environnement. La Ville a accéléré le rythme de modernisation des chaufferies en globalisant la gestion de l’ensemble des installations dans le cadre d’un marché de maintenance qui intégrera des objectifs précis en matière de modernisations des équipements existants et d’économies d’énergie. En juillet 2019, c’est la chaudière de l’église qui a été remplacée par une chaudière à condensation, économique et performante. Fin 2019, la vieille chaudière de l'école Charles de Gaulle a elle aussi été changée pour un modèle plus économe et plus efficient, tout comme celle de l'Hôtel de Ville.
Isoler les bâtiments
Fenêtres à double vitrage, isolation des toitures, pose de bardages isolants, reprise de l’étanchéité des toitures-terrasses, modernisation des installations de traitement de l’air… Tous les travaux d’entretien des bâtiments communaux prennent en compte, depuis plusieurs années, les objectifs fixés par le Grenelle de l’Environnement.
Ce type de travaux a par exemple concerné l’école Pierre Brossolette et l’école maternelle Louis Pasteur. Les travaux neufs, tels que l’extension de la Maison de la Petite Enfance, incluent l’ensemble de ces problématiques. Ces investissements sont depuis plusieurs années déployés prioritairement dans les établissements qui accueillent des enfants.
Économiser l’électricité
L’alimentation des réseaux d’éclairage public constitue la part la plus importante des dépenses d’électricité des communes. Et dans ce domaine, Domont, comme les villes de l’ancienne Communauté de Communes de l’Ouest de la Plaine de France sont plutôt bien loties. Les réseaux ont en effet été entièrement modernisés il y a cinq ans dans le cadre d’un contrat global de gestion. Tous les foyers lumineux sont équipés de lampes à LED, dont la consommation est près de 70 % inférieure à celle de lampes d’ancienne génération. La Ville poursuit de son côté une politique de remplacement systématique des systèmes d’éclairage par des LED dans l’ensemble de ses locaux. Un investissement complété par l’installation de cellules photovoltaïques pour l’alimentation de certains systèmes, de détecteurs de présence et de minuteurs qui éteignent automatiquement les lumières dans les locaux.
Former les personnels aux bonnes pratiques
Les agents chargés de l’entretien quotidien des écoles et des bâtiments communaux changent progressivement leurs habitudes et limitent - voire abandonnent totalement - l’usage de détergents chimiques. Mieux doser les produits, éviter certains mélanges et surdosages, faire appel à des détergents d’origine biologique, c’est mieux pour la santé des agents et plus sain pour les usagers.
Choisir le bio et les circuits courts dans les cantines
Tri sélectif des déchets, programme de prévention du gaspillage alimentaire, au moins un repas bio par semaine au menu des cantines, sélection de fournisseurs s’approvisionnant en circuits courts et en produits de saison : la restauration scolaire de Domont, gérée à 100 % par la Ville, fait le choix de la qualité et de l’agriculture raisonnée. Sans oublier l’éducation des enfants à l’usage des bonnes pratiques.
Lutter contre les dépôts de déchets sauvages
Depuis quelques années, les dépôts sauvages de déchets (souvent des déchets de chantier…) se multiplient au bord de nos chemins. Ces comportements inciviques dégradent notre environnement. Pour réagir vite, la Ville est dotée depuis de nombreuses années d’une brigade de deux agents qui procèdent notamment à l’enlèvement des encombrants déposés hors des jours de collecte, en plus d’un travail méticuleux de gestion des corbeilles à papier et de nettoyage des espaces publics non accessibles aux engins mécanisés. Au total, 500 m3 sont ramassés tous les ans.
La Ville a cependant décidé de passer à la vitesse supérieure en mobilisant la police municipale pour renforcer la surveillance des espaces naturels. Objectif, sanctionner sévèrement les auteurs de dépôts sauvages en menant des enquêtes permettant de plus en plus souvent de les identifier. Le réseau de vidéo protection s’avère également efficace pour retrouver leur trace. Désormais, les pollueurs sont prévenus : ils sont dans le collimateur et les sanctions font mal au porte-monnaie.
Renoncer à la chimie pour l’entretien des espaces verts
La commune possède de nombreux espaces verts à entretenir et quelque 700 m2 de massifs fleuris renouvelés deux fois par an. Depuis 2017, les jardiniers municipaux ont totalement abandonné l’usage de produits phytosanitaires pour le désherbage ou la lutte contre les insectes nuisibles conformément à la législation en vigueur. Le paillage des massifs et l’utilisation de désherbants naturels ont remplacé la chimie.
La Ville prend également grand soin des quelque 2 000 arbres du domaine public. Dans le cadre d’un programme de soins établi pour cinq ans, tous font l’objet de tailles régulières et de traitements 100 % bios contre les maladies et les insectes ravageurs.