Ville de Domont
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Domont, c’est avant tout un cadre de vie agréable pour tous, où la nature est respectée et raisonnée. En 2016, la ville a obtenu le label « 3 fleurs » du Conseil National des Villes et Villages fleuris. 

Monuments et espaces verts

L’ancien carmel, l’église Sainte Marie-Madeleine datant du XIIeme siècle (dont le chœur et son transept ont été classés monuments historiques), la chapelle Saint-Pie X et ses briques rouges, sans oublier les architectures remarquables des anciens domaines de Longpré, des Vinciennes ou de l’actuelle Mairie : Domont a su conserver son caractère et son identité tout en prenant le train de la modernisation.

Les parcs

Au centre, le parc des Coquelicots
Le parc des Coquelicots, poumon vert de Domont

Les Domontois peuvent en outre profiter de plusieurs espaces verts en plus de jouir de la proximité de la forêt domaniale de Montmorency.

  • Le parc des Coquelicots. Véritable poumon vert de la ville, le parc offre d’agréables promenades, un terrain sportif, une aire de jeu et un parcours santé aux promeneurs. Il accueille également chaque année le festival international du cirque du Val-d’Oise et sert de liaison douce entre le haut et le bas Domont, mais aussi entre la gare et la rue Auguste et André Rouzée. En 2023, il a reçu le label "500 petits patrimoines naturels en Île-de-France". Ce dispositif mis en place par la Région Ile-de-France valorise les bonnes pratiques en faveur de la biodiversité.
  • Le parc de l’Hôtel de Ville. Écrin de la salle des Fêtes, il propose un parking arboré et une aire de jeux pour les enfants, bordés d’allées piétonnes.
  • L’étang d’Ombreval, rue de Savoie. Géré par l’Amicale de Pêche, vous y retrouverez des tables, des bancs et pourrez y pêcher mais aussi observer les animaux de la basse-cour dont s’occupent les bénévoles de l’association.

Le label « 3 fleurs »

ville fleurie - 3 fleurs

Ce label décerné par le Conseil National des Villes et Villages fleuris, récompense l’investissement de la commune et des particuliers en faveur du cadre de vie.

Cette distinction traduit les efforts des communes pour l’embellissement et l’entretien de leur patrimoine public.

Une belle récompense donc, pour les services de la ville qui assurent les missions quotidiennes d’entretien de nos espaces, tant en matière de fleurissement que de la gestion du patrimoine arboré, de la propreté, du mobilier urbain ou encore de la démarche environnementale mise en place pour l’entretien des équipements et des espaces publics.

Que récompense le « Label 3 fleurs » ?

Un service cadre de vie actif

11 jardiniers assurent l’entretien et l’embellissement du patrimoine naturel de la commune, ce qui représente 27 hectares d’espaces verts.

Une priorité pour la propreté

Le balayage des rues de Domont est pris en charge par la Communauté d’Agglomération avec le renfort d’une entreprise d’insertion de personnes handicapées, mais la commune dispose, en plus, d’une équipe propreté qui assure un travail complémentaire de proximité. Chaque année, ces deux agents ramassent près de 450 m3 de déchets disséminés sur toute la commune, souvent là où les engins mécaniques ne peuvent accéder.

Une démarche de développement durable à la pointe

Le jury a remarqué les méthodes employées par les jardiniers municipaux notamment une gestion optimisée de l’arrosage avec des sélections de végétaux économes en eau ou encore la récupération des eaux pluviales au Centre Technique.

Des arbres ultra-protégés

La commune assure l’entretien de près de 1 500 arbres. Tous viennent d’être répertoriés et diagnostiqués par une entreprise spécialisée. Objectif : disposer d’une feuille de soin pour chaque arbre de la commune, pour les trois ans à venir.

Le jardin des Domontois en chiffres :

  • 700m2 de massifs fleuris renouvelés deux fois par an
  • 40 000 fleurs plantées chaque année
  • 58 000 bulbes de tulipes et narcisses dans les parcs et le long des grandes voiries
  • 8 700 plantes vivaces
  • 230 jardinières et suspensions en centre ville
  • 3 000m2 de semis de fleurs
  • 2 500m2 de rosiers

Site internet du label des Villes et Villages Fleuris

Domont jardine

Le fleurissement est pensé pour respecter environnement :

Naturaliser les bulbes

Finie l’époque où l’on considérait que les bulbes une fois fleuris, ne seraient pas beaux l’année suivante. Les bulbes naturalisés restent en place principalement sur pelouse. Les bulbes massifs sont récupérés et replantés. Cela n’empêche pas le service espaces verts d’en acquérir chaque année de nouveaux, réutiliser ceux des années précédentes permet d’en grossir le nombre et donc de fleurir davantage de petites allées et impasses. Pour avoir de belles fleurs d’une année sur l’autre - et ce petit conseil intéressera aussi les particuliers - il faut... du temps ! Laisser à la fleur le temps de faner et aux feuilles celui de jaunir et de sécher. Ainsi, toute la sève est récupéré par le bulbe qui donnera de belles fleurs au printemps suivant. A noter que cette méthode fonctionne surtout sur les espèces simples et rustiques.  

Enrichir l’écosystème des pelouses

Au parc des Coquelicots les pelouses ne sont pas tondues mais fauchées, ainsi que les accotements de voie de circulation. Objectif : permettre aux graminées de monter en graines et enrichir au maximum l’écosystème. Une pelouse tondue comme sur un green de golf, c’est joli, certes. Mais ça prive de nourriture nombre d’insectes et d’oiseaux qui doivent aller voir plus loin si l’herbe est - une fois n’est pas coutume - moins verte. Mais plus riche ! 

Labelliser la maison de l’enfance

Les jardins de la maison de l’enfance ont été labellisés par la Ligue Protectrice des Oiseaux, grâce à l’utilisation par la création et l’entretien de ces espaces avec une réduction au maximum des intrants. Il n’y a donc pas de désherbant, ni d’engrais, facilitant ainsi la nidification des oiseaux. 

Économiser l’eau

La ville a mis au point un plan pluriannuel d’arrosage intégré. Les 9 plus gros massifs de la ville en sont équipés. Objectifs : déclencher l’arrosage automatique aux heures les plus fraîches, donc la nuit, ce qui permet en plus de bénéficier des tarifications "heures creuses". Pourquoi arroser aux heures les moins chaudes? Simplement pour éviter toute déperdition d’eau par évaporation quand il fait très chaud, mais aussi parce que l’arrosage sur le feuillage en plein soleil peut provoquer des brûlures sur les plantes. Et bien sûr, qui dit arrosage automatique ne dit pas "arrosage systématique": en cas de pluie, les massifs ne sont évidemment pas arrosés, sauf si elles accompagnent un massif fleuri, dans le souci de ne pas gaspiller d’eau. Les pelouses sont donc peut-être parfois un peu moins grasses et un peu moins vertes, mais plus écologiques et économiques. 

Piéger les pucerons naturellement... 

Plutôt qu’essayer d’éradiquer les pucerons à l’aide de produits chimiques, des capucines seront plantées pour les massifs de l’été à différents endroits-test de la ville. En plus d’une floraison abondante qui oscille du jaune à l’orange, et d’un joli feuillage, cette espèce à l’avantage d’attirer les pucerons, et donc d’épargner les plantes de nos massifs. Un procédé 100% écolo ! 

Éradiquer les procédés chimiques 

Les jardiniers municipaux doivent signaler tout recours à un traitement chimique en remplissant un bordereau détaillé. Nature du traitement, cause, quantité utilisée, composés actifs sont scrupuleusement notés et permettent d’évaluer les quantités utilisés chaque année. Objectif : en utiliser de moins en moins, jusqu’à l’abandon total.

L’Église Sainte Marie-Madeleine

L’Église Sainte Marie-Madeleine
L’Église Sainte Marie-Madeleine

Historique de l’église

Cette église a été dédiée à Sainte-Marie-Madeleine, qui était Marie de Magdala, guérie par Jésus des démons qui l’habitaient, présente lors de la Crucifixion et de la Mise au tombeau, et à qui le Christ réserve sa première apparition après sa Résurrection.

A l’entrée de l’église à gauche, une plaque commémore la fondation de l’église, en voici le texte tel quel :

En 1105 : Cette église fut fondée par Radulphe Le Bel et Lysia, sa femme, sous le titre de Notre Dame. La paroisse fut mise sous le patronage de Sainte Marie Madeleine

En 1108 : L’église fut donnée par les fondateurs au Prieuré de Saint Martin des Champs à Paris à la condition d’y établir un Prieuré composé de 7 religieux. Le curé fut à la nomination du Prieur de Saint Martin.

En 1268 : Jacques de Villiers établit la Chapelle de Saint Jacques.

Les Prieurs connus sont :

  • Armand de Gastains mort en 1686
  • Germain Vialard mort en 1574
  • Louis Séguier installé en 1579
  • Monseigneur Destrées, évêque de Laon
  • Vidien de la Borde installé en 1728
  • Le Bailly de Breteuille vers 1775

En 1779 : Le transept, le clocher et la nef tombèrent en ruine.
En 1851 : Le côté nord du transept et le clocher furent rétablis par les soins de M. Desfontaines, maire.
En 1867 : Le transept, la Chapelle Saint Jacques, une travée furent rétablis par la Fabrique de MM Guerin et Leviez, maires.
En 1868 : Les trois dernières travées furent reconstruites par les soins de M. Leviez. Pendant ces trois époques étaient M. Fosse, Président, Bigot, trésorier de la Fabrique.

Architecture de l’église

Le plan de la construction est en forme de croix latine ( croix dont les branches sont inégales ) orientée à l’est.
Fortement remaniée au cours de l’histoire, cette église conserve des éléments très intéressants pour l’histoire de l’art : un chœur à déambulatoire ( galerie de circulation contournant le chœur et reliant les bas-côtés ) et la croisée du transept qui datent de la deuxième moitié du XIIe siècle, période de transition entre le Roman et le Gothique. L’influence bourguignonne semble expliquer la persistance des voûtes d’arêtes.

Le clocher

Le clocher primitif devait être bâti à la croisée du transept comme le laisse supposer l’aspect massif des quatre piliers.
A l’est, la chapelle axiale dédiée à la Sainte Vierge, a été percée au XIIe siècle et modifiée à la Renaissance.
Le mur sud du déambulatoire date du XVe siècle comme les contreforts surélevés.
Le bras sud du transept ou chapelle Saint Jacques, appartenait au prieuré attenant avec lequel il communiquait par une porte richement décorée à la Renaissance.

Monuments historiques

Dans les années 1780, une mésentente entre la paroisse et le prieuré au sujet de la contribution de chacun pour la réparation de l’édifice, entraîne la ruine de la nef, du clocher et des chapelles. Après une période d’abandon et de travaux partiels, leur démolition devient nécessaire.
En 1850, la reconstruction du clocher commence ; au nord, la chapelle Sainte-Marie- Madeleine, est raccordée au bas-côté de la nef sans, malheureusement, retrouver la hauteur initiale du transept.
Le chœur et la croisée du transept de l’église de Domont ont été classés Monuments Historiques le 22 juillet 1913.

L’intérieur de l’Église

La nef reconstruite selon l’inspiration médiévale du XIXe siècle montre des volumes très dépouillés : la sculpture des chapiteaux se faisait après leur pose et parfois n’était pas terminée, comme c’est le cas des deux chapiteaux romans du XIIe siècle couronnant les piles du chœur.

Chapiteau Renaissance

Le bas-côté, à la voûte d’arête enduite, est éclairé dans les deux travées nord par deux petites fenêtres romanes et dans la travée sud par une fenêtre flamboyante. La seconde travée sud communique avec une sacristie datant du XVe siècle comme l’ensemble du mur sud du déambulatoire. La travée centrale, à l’est, fut sans doute percée au XIIIe siècle pour la construction de la chapelle d’axe voûtée d’ogives. Elle est dédiée à la Sainte Vierge dont la statue en pierre monolithique date de 1642.
A l’entrée de cette chapelle, du côté sud, on remarque un chapiteau Renaissance.

Enorme coquille Saint Jacques

Au fond du bras sud du transept, une porte Renaissance, murée par une dalle funéraire offre une belle décoration.
L’agrafe du linteau représente un curieux masque grotesque à barbe feuillagé, le tympan est entièrement occupé par une énorme coquille Saint Jacques en relation avec la dédicace de la chapelle.

Noli me tangere

Le bras nord du transept, la chapelle Sainte-Marie-Madeleine, est éclairé par le vitrail «  Noli me tangere » de belle facture avec grisaille ( peinture vitrifiable à base d’oxyde métallique ) ; il est signé par les ateliers C. Champigneul et a été offert en 1887 par Madeleine Nachet. La partie médiévale de l’édifice a reçu des vitraux de XIXe siècle. Les vitraux des allées collatérales ont tous été exécutés par les Métiers d’Art en 1945 et ont tous été restaurés grâce aux dons de quelques Domontois; d’autres dans les transepts sont en cours.
Les orgues placées sur la tribune à l’entrée de la nef proviennent du salon de Georges Jacob au Vésinet. Elles ont été construites par Cavaillé-Coll aux alentours de 1870.

De nombreuses dalles funéraires sont disposées dans l’église.

La chapelle Saint Jacques en conserve quatre :

A gauche relevée sur le mur méridional, la pierre tombale Renaissance d’Arthus de Champluysant, écuyer, seigneur de Magnynes et de Recourt, mort le 29 mai 1550.
A sa droite, celle très abîmée d’un chevalier portant les armes de Villiers sur son bouclier.

Murant la porte du prieuré, la dalle funéraire du XVIIe siècle de Jean Doutrouleau, procureur fiscal de Domont, mort le 13 septembre 1638 et de sa femme, Guyonne Maretz. Leurs quatre garçons et 8 filles sont représentés à leurs pieds, vêtus comme leurs parents, à l’exception du quatrième fils en robe du premier âge.

Contre le mur ouest, la dalle en marbre noire de la comtesse de Blémur, enterrée dans le chœur le 28 novembre 1777.

Derrière les fonds baptismaux, près de l’entrée de l’église se trouve la dalle de Jehan de Villiers, chevalier mort au XIVe siècle, représenté en cotte de mailles et en armes.

A droite de cette dernière, la pierre tombale d’Antoine de Champluysant et de ses trois fils ; il s’agit peut-être de l’un des enfants d’Arthus de Champluysant.

De l’autre côté du portail, une pierre tombale a été employée deux fois : pour un moine avec une inscription gravée autour de la dalle sans effigie, puis au XIVe siècle pour un prieur et sa sœur tous deux représentés.

La dernière tombe, au fond de l’église est celle de Jehan Doultrouleau, décédé le 29 juin 1558, et de son épouse Françoise Basset. Leurs treize enfants, six garçons et sept filles sont représentés à leurs pieds. Ce marchand laboureur était peut-être un parent du procureur Doutrouleau. 

Voici en quelques mots l’histoire de l’église de Domont, histoire que l’on retrouve avec beaucoup plus de détails dans l’œuvre des frères Bousquet « Domont, histoire d’un village d’Ile de France », édité avec le concours de la Municipalité de Domont et qui a servi de support à ce résumé.